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Semaine 13.25 (no. 501) | Nicolas Daubanes, La monnaie de Basseau | hey bravo et weqop, Angoulême

À l’initiative de hey bravo et de weqop, Nicolas Daubanes a été invité en résidence à Basseau, un quartier dit prioritaire d’Angoulême à l’Histoire sensible et méconnue. Apparu dès l’Antiquité, premier port sur la Charente, Basseau a accueilli une poudrerie au XIXe siècle qui fut annexée au XXe d’un camp de travailleurs indochinois. Le quartier a ensuite été modifié par des opérations d’urbanisme et sa population plusieurs fois renouvelée. La question de la possibilité d’une mémoire se pose.
Durant ses rencontres en 2024 et 2025 avec les habitants, Nicolas Daubanes a formulé et concrétisé une intention artistique qui restitue cette épaisseur mémorielle tout en la réactivant : La monnaie de Basseau. Support de savoirs, vectrice de flux, attachée à la notion de valeur, la frappe d’une monnaie revêt de nombreux symboles. 
L’autrice Juliette Belleret, associée au projet, a composé le texte qui suit à partir des phrases entendues tout au long de la résidence.

Semaine n°501, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Juliette Belleret
Parution vendredi 28.03.2025
Issn 1766-6465. Isbn 978-2-35864-131-9
Édition papier, 16 pages, 6 €

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Semaine 11.25 (no. 500) | Stéphane Pichard, Un vingt-cinq millièmes | Le Clos des Fées, Hameau de Conteville, Paluel

En aval, nous n’irons pas au-delà du Câtelier, point culminant duquel on peut voir le pendant sur la falaise opposée, un bunker. Un « boum-cœur » dit ma filleule. Des amoureux s’y rencontrent, dans les « boum-cœurs », ils y laissent quelques inscriptions salaces et vaguement poétiques.

Entre les deux, Le Pont Rouge enjambe le fleuve. C’est un écho du petit pont de Paluel, en plus moderne, métal peint, un exutoire, un dérivatif aux émotions trop fortes. Il est situé face au lieu-dit « Claquedent », reporté vers 1667 sur une carte de Le Vasseur de Beauplan, la légende aime à répéter que s’y tenait une maison de prostitution, un claque aujourd’hui englouti.

À l’autre bout, au cœur du village, le petit pont de pierre enjambe la Durdent.

Le Câtelier, « boum-cœur » et le pont de pierre forment un bel isocèle.

Un bel isocèle, Stéphane Pichard, extrait des notes de l’année de résidence La Vallée de la Durdent 2023-2024, le Clos des Fées, Hameau de Conteville, Paluel.

Semaine n°500, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Stéphane Pichard, Marie Gaumy (audiodescription)
Parution vendredi 14.03.2025
Avec le soutien du Casino de Veulettes-sur-Mer
Issn 1766-6465. Isbn 978-2-35864-128-9
Édition papier, 16 pages, 6 €

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Semaine 10.25 (no. 499) | Eva Pelzer, La Goutte au nez | Maison forte de Hautetour, Saint-Gervais-les-Bains

L’artiste plasticienne Eva Pelzer travaille autour des arts et traditions populaires et des formes que ce vaste domaine de recherche produit. En résidence de recherche et de création à Saint-Gervais, au cours de l’hiver 2024-2025, elle s’est tout d’abord intéressée au folklore local, à ses traditions orales comme à ses productions qui font encore aujourd’hui l’image d’Épinal des Alpes. Son projet, La Dégelée, imaginé au départ comme le récit d’une recherche archéologique autour d’un monde encore inconnu, enfoui sous les glaces, s’est peu à peu tourné vers la collecte d’objets et leur détournement pour produire une nouvelle histoire loufoque, dont la production de la Goutte au nez serait un fil conducteur. À travers ses sculptures et installations, présentées dans l’exposition à la Maison forte de Hautetour, Eva Pelzer s’approprie les codes de la culture folklorique pour en faire un tintamarre poétique. Emma Legrand, commissaire de l’exposition

Semaine n°499, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Fanny Van Opstal
Bilingue français-anglais
Parution vendredi 07.03.2025
Issn 1766-6465. Isbn 978-2-35864-129-6
Édition papier, 16 pages, 6 €

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Table | Lucile Maurel | 18 – 29.03.2025

Lucile Maurel, architecte vivant à Marseille, dissèque le processus de création de ses illustrations intitulées mindehus, « maison du souvenir » en danois. Son objectif est de réaliser un portrait spatial et temporel du sujet, se nourrissant de ses souvenirs, de ses anecdotes, des personnes qui l’ont entouré, ainsi que de ses passions. Elle imagine un paysage, une architecture, une forme, qui rapproche spatialement des périodes de temps. Passant d’un espace à l’autre à la manière d’un rêve, elle vise à raviver les souvenirs, les ancrer dans le papier. 

vernissage
jeudi 20 mars, 18 h

avec l’artiste
jeudi 20, samedi 22, vendredi 28 et samedi 29 mars

ouvert
tous les jours sauf le dimanche, 15 h – 19 h

La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France

Semaine 09.25 (no. 498) | Sérgio Carronha La route des signes avec La carte, Pascal Poulain | La BF15 espace d’art contemporain, Lyon

Pour sa première exposition personnelle en France, l’artiste portugais Sérgio Carronha s’inspire de son voyage vers Lyon, une ville où se rencontrent deux fleuves.
« Quand deux fleuves se rencontrent, une ville naît, inévitablement. Le voyageur connaît la terre et ses forces. Il sait que les rivières sont comme les veines du corps, des flux terrestres qui transportent l’énergie de vie et de mort, des champs de force vitale, du sang planétaire qui coule sans s’arrêter jusqu’à rencontrer une masse d’eau plus grande que la sienne. Il doit adapter ses connaissances à un lieu inconnu. Alors il prend la décision d’arriver avec des récits de son voyage à partager avec les deux fleuves et ses habitants. Les deux fleuves, l’un mâle et l’autre femelle (le Rhône et la Saône), signifient la dualité, en tant qu’êtres vivants, soumis dans des forces opposées et complémentaires comme le jour et la nuit. Lorsque cette conjonction d’éléments se produit, la terre fournit une grande force de vie. » Sérgio Carronha

L’année 2025 célèbre les 30 ans de La BF15. C’est l’occasion de réactiver, dans chaque exposition de l’année à venir, une œuvre présentée durant ses trois décennies. Créer des dialogues d’artistes, faire des liens entre les différentes pratiques et générations, c’est honorer les constellations propres à une programmation et révéler la pérennité des œuvres, mais aussi revendiquer l’importance d’un accompagnement sur mesure et l’intérêt de l’aide à la production qui nous sont chers. Pour La route des signes, c’est un extrait de La carte de l’artiste Pascal Poulain (exposée dans sa totalité à La BF15 en 2010) qui s’impose. Elle déploie un territoire sans frontières ni reliefs, depuis les côtes portugaises jusqu’à l’Afghanistan. Seules la sonorité des différentes toponymies, l’orthographe des villes et des villages nous font passer d’un pays à l’autre. Ici, l’extrait choisi nous transporte de l’Alentejo à Lyon, de Montemor-o-Novo à La BF15.

Semaine n°498, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Sérgio Carronha et Perrine Lacroix
Parution vendredi 28.02.2025
Isbn 978-2-35864-129-6
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 02.25 (no. 497) | Pauline Bazignan, Vanessa Fanuele, Chemin(s) de peinture | La chapelle-espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Intitulé « La peinture… quoi d’étonnant ! », le cycle d’expositions de La chapelle de la Visitation pour la saison 2024-2025 vise à mettre en exergue différentes propositions qui actent la pérennité d’un mode que beaucoup pensent obsolète. Présenter conjointement les travaux de Pauline Bazignan et de Vanessa Fanuele relève de la volonté de mettre en parallèle les Chemin(s) de peinture de deux artistes dont la complicité artistique connaît différences et partages. Quand l’une travaille en convoquant différents modèles historiques, montant chacune de ses peintures par strates, procédant parfois comme par arrachement, l’autre multiplie les flux de peinture et les voiles, absorbant l’espace dans des formes d’abstractions architecturées. Toutes deux en quête de trouver le geste approprié à leur ressenti respectif. Toutes deux animées par l’envie de volume – pour des raisons proprement singulières –, en céramique pour la première, en forme d’installation pour la seconde. Toutes deux, peintres absolument, pour ce que la peinture procède d’une succession de couches de pigments colorées visant la révélation d’espaces inédits.

Semaine n°497, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi 10.01.2025
Isbn 978-2-35864-127-2
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 51.24 (no. 496) | Hera Büyüktaşcıyan, Défendre les eaux ancestrales | Centre de création contemporaine Olivier Debré, Tours

Dans la continuité de l’exposition Terres résonnantes, présentée au Centre international d’art et du paysage de Vassivière, Défendre les eaux ancestrales déploie des récits qui ont émergé puis ont disparu au contact de l’eau. Dans la nef du ccc od, Hera Büyüktaşcıyan livre une création sensible et poétique qui prend la Loire comme point de départ. Elle révèle des couches sédimentées de l’histoire enfouies au-delà de notre perception et explore la relation entre le paysage et le corps. L’exposition sonde l’agencement du non-humain au travers de fragments d’histoires sociales, environnementales et culturelles et de leurs traces au regard de la morphodynamique de l’eau. Le protagoniste ici est le fleuve Loire en tant qu’organisme vivant. Dans cette intervention in situ, une vague inattendue se déverse dans l’espace, reflétant le mouvement du cours d’eau. Les particules géométriques flottant à sa surface se propagent en une constellation, faisant écho à la notion de fragments de temps qui apparaissent et disparaissent tel un cycle. Défendre les eaux ancestrales constitue un lien commémoratif incarné entre les époques. Elle suggère d’autres façons de lire les histoires invisibles et de percevoir le monde qui nous entoure. Élodie Stroecken, commissaire de l’exposition

Semaine n°496, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Élodie Stroecken
Parution vendredi 20.12.2024
Isbn 978-2-35864-126-5
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Table | Solstice d’hiver | 10 – 21.12.2024

vente de plus de 150 œuvres de petits formats proposées par plus de 30 artistes
sur la Table d’Immédiats et à la galerie Cyrille Putman
60 et 67, rue du Quatre-Septembre, Arles 

Exposition organisée par Pierre Grand, Hervé Humbert, Cyrille Putman et Gwénola Ménou, en collaboration avec l’association d’artistes Nopoto.

vernissage
jeudi 12 décembre, 18 h

ouvert
tous les jours, 11 h 30 18 h 30

Table d’Immédiats
Sébastien Abot, Jean-Marc Andrieu, Julien Batifol, Virginie Blanchard, Jean-Christian Bourcart, Naomi b Cook, François Curlet, Laurie Dall’Ava, Laurie-Anne Estaque, Rodrigue de Ferluc, Matt Frenot, Hector Gachet, Florence Grundeler, Porky Hefer, Hervé Humbert, Stéphanie Jabir, Sylvain Loret, Robin Maddock, Gilles Magnin, Laura Morsch-Kihn, Bertrand Parinet, Hélène Riff, Manuel Salvat, Reeve Schumacher, Yoan Sorin, Muriel Toulemonde, Isabelle Vaillant, Clémence Vazard, Francine Zubeil 

Galerie Cyrille Putman
Jean-Pierre Autheman, Malachi Farrell, Jacques Fournel, Diana Hajji, Fabrice Hyber, Gérald Martin, Stéphane Vigny

La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France

Semaine 49.24 (no. 495) | Raphaëlle Peria, Dérives de nos rêves informulés | Fondation Bullukian, Lyon

Qu’elle accompagne les mouvements saccadés de sa péniche, traverse les rieux des hortillonnages à la découverte de jardins flottants ou bien qu’elle vogue au creux des valleuses, Raphaëlle Peria ne se laisse pas seulement porter à la surface de ces eaux aux apparences trompeuses. Elle s’y fraye des passages, y prélève des sensations, recompose des histoires teintées de matières et de couleurs pour faire émerger des images et des reliefs, comme ces petites pierres lentement gravées par les eaux des ruisseaux. En découle un recueil d’images anciennes, silencieuses comme des archives, jamais triées, trop longtemps dissimulées et laissées à vau-l’eau, ensevelies par la mémoire. Elles ressurgissent désormais comme des rescapées couvertes d’un nouveau voile, celui de la peinture, pour s’écouler d’une frêle barque et s’épancher en cascades vers d’autres rives, emportant avec elles leurs secrets. On dérive alors au cœur de photographies inachevées, comme des réminiscences de rêves informulés ou empêchés, qu’il faut pourtant accepter de (re)traverser. Fanny Robin, commissaire de l’exposition

Semaine n°495, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Anaïs Viand
Parution vendredi 06.12.2024
Isbn 978-2-35864-125-8
17 x 24 cm, 32 pages, 10 €

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Analogues | Anne Houel, Tobrouk

Descriptif 

: 19 x 26 cm, 96 pages, fr/eng, relié.
Auteurs  : Paul Ardenne, Sylvain Courbois.
Parution novembre 2024.
Isbn : 978-2-35864-119-7.
Prix public : 28€.

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Ce premier ouvrage d’Anne Houel est consacré à la sculpture monumentale Tobrouk installée sur la plage Riva-Bella de Ouistreham pendant une année puis déplacée au Musée d’Art, Histoire et Archéologie de Évreux. Tobrouk est une sculpture monolithique en acier corten qui représente l’espace intérieur d’un bunker individuel de type tobrouk. L’œuvre témoigne et réécrit, à l’aune des décennies qui nous séparent de l’implantation des bunkers sur la côte normande, l’histoire de ces constructions avec lesquelles ont grandi deux, voire trois générations. À Ouistreham, l’œuvre est cachée sous une montagne de sable, et le public est invité à mettre au jour la sculpture comme pour en révéler les traces fossilisées du passé. L’artiste propose au public de vivre l’œuvre selon la posture de l’explorateur et fait référence à son expérience intime au contact des vestiges du Mur de l’Atlantique « abandonnés aux jeux des enfants » (Paul Virilio, Bunker Archéologie, Publications Centre de création industrielle Centre Georges Pompidou, 1975). La sculpture, rapatriée dans une cour de Musée, y est présentée tel un vestige retrouvé, une sculpture énigmatique où on observe, sur la coque monolithique laissée à nue, les traces de son archéologie. 

Publié avec le soutien du ministère de la Culture – programme Mondes nouveaux, de la région Normandie, de la commune de Ouistreham Riva-Bella, du musée d’Art, Histoire et Archéologie d’Évreux, de l’Artothèque de Caen, du Frac Centre-Val de Loire, de l’entreprise MC2 Industrie et de Didier Webre.

Édition : Gwénola Ménou et Fabien Chaminade
Conception graphique : Fabien Chaminade
Correction : Stéphanie Quillon
Traduction : Danya Kiernan
Crédits photographiques pour les vues de Tobrouk : Anthony Girardi
Photogravure : Caroline Lano, Arles
Diffusion/distribution en librairie : Les Presses du réel, Dijon

Semaine 43.24 (no. 494) | Chiharu Shiota, Beyond Consciousness | Musée du Pavillon de Vendôme, Aix-en-Provence

Les œuvres de Chiharu Shiota sont éphémères, mais elles visent à laisser une impression durable. L’artiste réalise des installations immersives dans lesquelles un espace entier est traversé de fils de couleur généralement noire ou rouge, couleurs qui selon l’artiste peuvent être associées au ciel nocturne ou au cosmos pour la première, au sang ou au fil rouge du destin dans la mentalité asiatique pour la seconde. Un fil rouge, tel un cordon ombilical qui nous relie à la vie, à la fois viscéralement et poétiquement. Ces fils, dessins dans l’espace, aux réseaux complexes matérialisent des liens entre les êtres et les choses dans une énergie onirique et poétique.

Semaine n°494, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Christel Pelissier-Roy
Parution vendredi 25.10.2024
Isbn 978-2-35864-122-7
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Semaine 42.24 (no. 493) | Mireille Blanc, Artifices | La chapelle-espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

Intitulé « La peinture… quoi d’étonnant ! », le cycle d’expositions de La chapelle de la Visitation de la saison 2024-2025 vise à mettre en exergue différentes propositions qui actent la pérennité d’un mode que beaucoup pensent obsolète. Inaugurer celui-ci en présentant le travail de Mireille Blanc, née en 1985, l’une des figures majeures de sa génération, repose sur le fait que sa peinture condense la plupart des problématiques liées à ce mode d’expression. Au regard du format des tableaux, du sujet représenté, des jeux de composition, de couleur et de lumière, bref de toutes les qualités inhérentes au fait pictural.

Semaine n°493, revue hebdomadaire pour l’art contemporain
Text. : Philippe Piguet
Parution vendredi 18.10.2024
Isbn 978-2-35864-120-3
17 x 24 cm, 16 pages, 6 €

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Analogues | Anaïs Lelièvre, littera/terra

Descriptif 

: 21 x 28 cm, 96 pages, broché, jaquette.
Auteurs  : Stéphanie Le Follic-Hadida, Marc Pottier, Elora Weill-Engerer, Jean-Charles Hameau.
Parution octobre 2024.
Isbn : 978-2-35864-118-0.
Prix public : 28€.

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L’œuvre d’Anaïs Lelièvre est empreinte de lignes et de matières qui sont autant de strates des terrains qu’elle arpente, qu’elle habite en nomade et qu’elle met à l’étude de sa palette d’artiste. Géologie, archéologie, écriture, histoire urbaine et formes architecturales infiltrent son travail et le structurent. En seulement quelques années depuis 2016, l’artiste a réalisé un important nombre d’œuvres céramiques, en parallèle de ses installations souvent monumentales de dessins imprimés, conçues aussi bien pour des lieux d’exposition que pour des espaces extérieurs. Avec la céramique, dont la pratique constitue déjà un pan spécifique dans son œuvre, Anaïs Lelièvre se rapproche d’une matière qui incarne ses domaines d’exploration. La terre modelée, gravée, compressée ou liquéfiée met au travail à la fois une relation aux mouvements incontrôlés du sol, volcanique ou sismique, et une recherche d’écriture, de transcription distanciée. Cet ouvrage propose une coupe franche dans ces séquences d’œuvres céramiques à l’occasion du parcours d’expositions de ses œuvres dont la première étape est organisée au musée de céramique de Lezoux d’octobre à décembre 2024.

Stéphanie Le Follic-Hadida est historienne, critique, commissaire d’exposition, vice-présidente de l’Académie internationale de la Céramique. Marc Pottier est commissaire d’exposition au Brésil. Elora Weill-Engerer est historienne de l’art, critique et commissaire d’exposition. Jean-Charles Hameau est conservateur en chef du patrimoine, musée national Adrien Dubouché, Limoges.

Publié avec le soutien du Musée de la Céramique de Lezoux, de la Drac Auvergne-Rhône-Alpes, du Département du Puy-de-Dôme ; du Département des Bouches-du-Rhône ; de la galerie Capazza, Nançay ; de la Communauté de communes des Terres du Haut Berry, Centre de céramique contemporaine La Borne.

Édition : Gwénola Ménou
Conception graphique : Emmanuel Leroy
Correction : Stéphanie Quillon
Photogravure : Arles Photogravure
Diffusion/distribution en librairie : Les Presses du réel, Dijon

 

Florence Grundeler, Entre

Descriptif 

: 20 x 26 cm, 112 pages, broché.
Auteurs : Elora Weill-Engerer, Marie-Hélène Lafon.
fr/eng
Parution avril 2024.
Isbn : 978-2-35864-096-1.
Prix public : 33€.

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Florence Grundeler est une artiste plasticienne née en 1968. Sinophone et habitée par la culture chinoise, elle a également nourri son apprentissage lors de séjours au Brésil et en Argentine. Dans des installations, gravures et surtout des toiles traversées de fils et d’encre, cette adepte de la matière fait vivre l’espace et le vide pour mieux cerner les fulgurances et les lignes qui en émergent. Formée au paysage plutôt qu’à l’image artistique, elle revendique le besoin de ce minimum de virginité dans la façon de travailler. En appelant significativement son atelier “l’Entre”, l’artiste confirme son désir de fouiller les marges, les intervalles, laissant advenir quelques possibles, dans la liberté, l’instinct ou les maladresses qui emmènent autre part. Elora Weill-Engerer

Ce volume réunit les textes d’Elora Weill-Engerer (prix de la critique d’art 2023 Aica) et Marie-Hélène Lafon (prix Renaudot 2020). Florence Grundeler vit à Arles.

Édition : Gwénola Ménou
Conception graphique : Geneviève Gleize
Correction : Stéphanie Quillon
Traduction : Victor Mazière
Diffusion/distribution en librairie : Les Presses du réel, Dijon

Semaine 2018-2024 | Le monde comme il va | La chapelle-espace d’art contemporain, Thonon-les-Bains

La programmation de La chapelle de la Visitation de Thonon-les-Bains s’inscrit pleinement dans le contexte d’une politique artistique globale de la ville. D’automne 2018 à l’été 2024, six saisons se sont écoulées, vingt-deux expositions et trente artistes exposés. Peinture, dessin, sculpture, photographie, vidéo, installation, wall drawing, etc., la programmation s’est attachée à mettre en exergue la plupart des formes et des protocoles mis en oeuvre par les artistes de sorte à être en écho avec le monde comme il va. Toutes générations et cultures confondues, à l’exemple, d’une part, de ces figures aînées de renommée internationale que sont le Britannique David Hockney, Sarkis, d’origine arménienne, et Valère Novarina, un enfant du pays, et, d’autre part, de Christelle Téa, de Guillaume Talbi ou de Maxime Duveau, la trentaine à peine ou pas encore entamée. Philippe Piguet, commissaire des expositions

Valère Novarina, Chaque chose devenue autre
Jochen Gerner, Cache-oeil
Régis Perray, jardins enchantés
Hicham Berrada
Sarkis, Au commencement le retable d’Issenheim
Karine Rougier et Duncan Wylie, Entre fiction et réalité
Christophe Robe et Guillaume Talbi, entre deux
Marion Charlet et David Hockney, De la couleur avant toute chose
Fabien Mérelle, Faire corps avec la nature
Jean-Jacques Rullier et Didier Trénet, Paysages vécus, paysages inventés
Anaïs Lelièvre, Expériences d’espaces
Dominique De Beir, Percées de lumière
Azul Andrea, Eva Jospin, Raphaëlle Peria, Christelle Téa, Singularités plurielles
Nicolas Daubanes, Résister
Philippe Cognée, La figure incarnée
Ernest Pignon-Ernest, La figure révélée
Claire Chesnier, Les jours
Maxime Duveau, Palimpsestes
Miguel Chevalier, Digital Cosmologies
Emmanuel Régent, L’écho des profondeurs
Alexandre Leger, Un halo d’étrangeté
Hugues Reip, Aura
Charlotte Vitaioli, Le jardin des promesses confuses

17 x 24 cm, 404 pages, broché, bilingue fr/eng
Text. : Philippe Piguet
Parution décembre 2024
Isbn 978-2-35864-124-1
38 €

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Table | Figures de mondes complexes | 26.11 – 07.12.2024

Il existe des formes, des images, des figures qui vont par-delà leurs valeurs esthétiques ou symboliques. Elles sont des vecteurs, des clefs de passage vers d’autres mondes, celui des ancêtres humains ou non-humains, celui des esprits intégrant chaque entités (humains, animaux, plantes, montagnes…), celui de cosmologies méditées ou rêvées. Les Figures présentées sont contextualisées par des textes dans l’exposition et par de courtes vidéos en ligne.

une proposition de Pierre Grand

vernissage
jeudi 28 novembre, 18 h

ouvert
du lundi au samedi, 14 h – 19 h

La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France

Table | Elizabeth Guyon, Après le feu | 13 – 23.11.2024

Dans les collines des Alpilles, dans les landes de Gironde, dans les monts d’Arrée en Bretagne, la géo-artiste Elizabeth Guyon marche après le feu. Elle marche les terres et les arbres calcinés, au cœur des cendres et à la lisière des incendies. Dans un aller-retour entre terrain et atelier, l’artiste explore notre relation au feu et déploie des « contre-espaces » plastiques qu’elle présente au public sous la forme d’installations ou de performances.

vernissage
jeudi 14 novembre, 18 h

ouvert
horaires variables et sur rdv

avec l’artiste
mercredi 13, 16 h 19 h
jeudi 14, 17 h 20 h,
vendredi 15, 16 h 19h,
samedi 16 et samedi 23, 12 h 14 h, 16 h 18 h

La Table d’Immédiats
67, rue du Quatre-Septembre
13200 Arles, France